Jeudi
31 mars 2005 : Lieu - Tabriz |
Ces derniers jours ont connus bon nombre de rebondissement, mais cette
fois ci, je repars sur la bonne piste...
1er déboire, en passant la frontière, je n’obtiens
qu’un laissez-passer de 5 jours, de quoi allez à Téhéran
pour augmenter ce capital, mais il faut compter sur Mehmet qui décide
de venir avec moi pour régler la nouvelle affaire...
2eme déboire, la panne réparée à Dogubayazit
reprend après 250km en Iran, un peu avant Tabriz... Un garagiste
touche un peu le carburateur et ça repart, mais jusqu'à
quand, en plus ce bruit métallique incessant ! et ici en
Iran, un carburateur WV coûte au moins le double que en Europe
et prend 2 ou 3 semaines pour arriver... Il n’y a guerre les
Français qui livres les pièces... D’ailleurs
les Paykan sous licence Peugeot sont majoritaires ici avec quelques
206 pour riches et des Renault 5 pour les plus pauvres... Kia aussi
sous licence est entre les deux...
On passe la nuit à Tabriz, nous somme le 26 et demain est
un autre jour...
3ème déboire et coup d’assommoir, appris que
côté Turkménistan la frontière est fermée
aux véhicules étrangers à cause du pouch au
Kirghizstan, donc plus possible de sortir d’Iran pour l’Asie
centrale, mon plan d’origine va être considérablement
modifié, mais je ne renoncerais pas, le voyage continue...
Je passe donc ces 5 jours sous la protection de Mehmet, un kurde
qui, je l’ai su quelques jours après, m’a sauvé
des griffes de Parachute, qui voulait en parquant le bus chez lui,
me le voler... Ce n’est pas un mauvais bougre, me dit Mehmet,
il était mon employé il y a quelques année,
mais sa nouvelle copine Coréene, riche et bisexuelle l’a
transformé... et maintenant il profite de la crédulités
des touristes... Je sympathise avec lui et nous vivons quelques
jours mémorables à Tabriz, car il s’est mis
en tête de m’aider, nous avons un point commun, une
femme, une séparation et avoir tout perdu a cause de ça...
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Dans les rues de Tabriz... |
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On se fait vite des amis avec Mehmet comme guide... |
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On
passe en revue toutes les possibilités, vendre le bus pour
s’en débarrasser, 3 jours pour savoir qu’on ne
le payerait pas beaucoup en Arménie... Retourner en Turquie,
certainement, mais pas si vite... Puis la solution, laisser le bus
en dépôt à la frontière Iranienne comme
marchandise sous la protection des douaniers, visiter l’Iran
en piéton, revenir en Turquie, à Istanbul pour refaire
la même chose avec la douane Turque, prendre l’avion
pour l’Ouzbékistan ou j’ai déjà
le visa et ensuite l’Asie centrale... ça colle à
peu près au plan, et en plus ça m’économise
un max le bus qui à déjà bien souffert... Vous
risquez donc de le revoir en Suisse...
Mais demain je
vais discuter avec Bijan, un proche ami de Mehmet, ingénieur
et riche entrepreneur à Téhéran, il cherche
de bons architectes pour ses riches clients... Je vais parler avec
lui, la suite on verra bien... |
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